GEORGES MATHIEU
Hélène de Ségogne a étudié et restauré une œuvre de Georges Mathieu conservée au
Musée des Beaux Arts de Lille. Ces travaux ont été menés dans le cadre du Master
Conservation-Restauration de Biens culturels à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne
Cette œuvre, intitulée Théorème de Gödel peinte en 1957, a permis de connaitre
les matériaux constitutifs, la gestuelle et le procédé pictural de Georges Mathieu
et de comprendre les mécanismes de formation des altérations.
L’œuvre étant dans un état de dégradation évolutif, elle souffrait principalement
d’altérations mécaniques de perte d’adhésion et de cohésion de la couche picturale
entrainant des craquelures, fissures, soulèvements et pertes de matières.
Hélène de Ségogne a recherché une méthode de refixage n’introduisant pas
de film interfacial qui modifierait la matérialité de l’œuvre et pourrait gêner
les restaurations futures.
La reprise de l’adhésion a été effectuée par l’introduction d’un solvant pour
régénérer la cohésion et l’adhésion de la couche picturale.